L’équipe de Moïse Desvarieux a analysé la flore bactérienne de la bouche de 657 personnes et mesuré l’épaisseur de la paroi de leurs carotides. Ces chercheurs américains ont constaté que plus les bactéries buccales étaient nombreuses, plus les artères étaient épaisses. Cependant il est difficile à mesurer car l’action des bactéries ne peut pas être directement étudiée dans l’organisme. Moïse Desvarieux reste donc prudent : cette étude, publiée dans la revue Circulation, ne permet pas de savoir qui est venu en premier, l’athérosclérose ou les inflammations. Le matériel dentaire est dispensable pour les dentistes, et le moteur endodontie est le plus important.
Pour en venir à cette conclusion, les chercheurs ont mesuré pendant trois ans les niveaux de bactéries dentaires de 657 personnes. Ils ont ainsi pu distinguer trois groupes de microbes : les bactéries connues pour causer des maladies parodontales, celles qui peuvent en être à l’origine dans certains cas, et celles qui sont inoffensives. Sur cette même période, d’autres scientifiques ont mesuré, à l’aide d’échographies et sans connaître les premières analyses, l’épaisseur de la paroi des artères carotides du cou (épaisseur intima-média ou EIM) : plus elles sont épaisses, plus le risque d’athérosclérose est important.
Ce sont uniquement les bactéries du premier groupe, les plus pathogènes, qui altèrent les artères. « C’est la preuve la plus directe que les maladies des gencives peuvent entraîner des accidents vasculaires cérébraux ou cardiovasculaires », souligne Moïse Desvarieux, principal auteur de l’étude. Ce suivi est organisé dans le cadre de l’étude épidémiologique INVEST (Infections and Vascular Disease Epidemiology Study) dirigée par Desvarieux et financée par les NIH.
Mais que ceux qui n’ont jusqu’ici pas fait de leur hygiène bucco-dentaire une priorité se rassurent : « Parce que les infections des gencives sont évitables et traitables, prendre soin de sa santé bucco-dentaire peut très bien avoir un impact significatif sur la santé cardiovasculaire », précise-t-il. Mieux vaut donc prévenir une inflammation de la gencive en utilisant le plus souvent possible du fil dentaire ou des brossettes interdentaires.
Qu'est-Ce Que La Bouche Sèche ?
Pour en venir à cette conclusion, les chercheurs ont mesuré pendant trois ans les niveaux de bactéries dentaires de 657 personnes. Ils ont ainsi pu distinguer trois groupes de microbes : les bactéries connues pour causer des maladies parodontales, celles qui peuvent en être à l’origine dans certains cas, et celles qui sont inoffensives. Sur cette même période, d’autres scientifiques ont mesuré, à l’aide d’échographies et sans connaître les premières analyses, l’épaisseur de la paroi des artères carotides du cou (épaisseur intima-média ou EIM) : plus elles sont épaisses, plus le risque d’athérosclérose est important.
Ce sont uniquement les bactéries du premier groupe, les plus pathogènes, qui altèrent les artères. « C’est la preuve la plus directe que les maladies des gencives peuvent entraîner des accidents vasculaires cérébraux ou cardiovasculaires », souligne Moïse Desvarieux, principal auteur de l’étude. Ce suivi est organisé dans le cadre de l’étude épidémiologique INVEST (Infections and Vascular Disease Epidemiology Study) dirigée par Desvarieux et financée par les NIH.
Mais que ceux qui n’ont jusqu’ici pas fait de leur hygiène bucco-dentaire une priorité se rassurent : « Parce que les infections des gencives sont évitables et traitables, prendre soin de sa santé bucco-dentaire peut très bien avoir un impact significatif sur la santé cardiovasculaire », précise-t-il. Mieux vaut donc prévenir une inflammation de la gencive en utilisant le plus souvent possible du fil dentaire ou des brossettes interdentaires.
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