Les amalgames contiennent 50 % de mercure, et on met chaque année "plus de 17 tonnes de mercure dans la bouche des Français", dénonce Marie Grosman, de "Non au mercure dentaire". Selon cette militante "des centaines d'études scientifiques" incriminent le mercure dentaire. "Le mercure dentaire est un CMR (cancérogène, mutagène et reprotoxique), explique le toxico-chimiste André Picot. Il est aussi toxique pour les systèmes nerveux, immunitaire et hormonal". Selon ce scientifique, il s'amasse toute la vie dans le cerveau, dans les glandes endocrines, et dans le système cardio-vasculaire.
L’Ordre des dentistes évalue à environ 15 Tonnes la quantité de mercure mise en bouche chaque année dans les amalgames. Une partie de ce mercure se retrouve dans l’environnement (air et eau), malgré l’équipement d’une certaine proportion de cabinets dentaires avec des récupérateurs d’amalgames (obligatoires depuis 2001) : en 2000, 15 à 20 tonnes de mercure étaient rejetées dans l’environnement par les dentistes. Par ailleurs faute d’équipements de filtration nécessaires, le mercure des amalgames est vaporisé dans l’atmosphère lors des crémations, dont le nombre augmente sans cesse, cette pratique étant considérée à tort comme un acte écologique. Ce mercure dentaire se retrouve en final sous forme de méthylmercure dans le poisson que nous consommons.
Il est aussi toxique pour les systèmes nerveux, immunitaire et hormonal". Selon ce scientifique, il s'amasse toute la vie dans le cerveau, dans les glandes endocrines, et dans le système cardio-vasculaire. Pour les dentistes, ces risques sont virtuels. "Il n'y a jamais eu de preuve scientifique que c'est dangereux pour la santé", assure le Dr Roland L'Herron, président de la Confédération nationale des syndicats dentaires (CNSD). Dans un communiqué.
Amalgames dentaires : du poison dans la bouche